Je suis ENFIN bien arrivée!
Le voyage s’est très bien passé.
J’étais réellement stressée d’être seule et d’avoir un changement d’avion à Chicago.
Mais tout s’est déroulé parfaitement. Malgré le fait d’avoir été seule tout le long. Oui oui, je n’ai discuté avec personne, beaucoup ne me croiront pas mais je vous le promets. « It’s crazy »
Départ depuis Paris où je suis arrivée la veille avec mes parents, nous avons dormi à l’hôtel. Le matin ils m’ont accompagné jusqu’à l’aéroport. Ils n’ont pas pu venir avec moi jusqu’à l’enregistrement. Avec le COVID ils filtraient les entrées. Enfin je dis ça mais tout d’un coup j’ai senti quelqu’un m’attraper le bras. Devinez qui c’était ? LINDA, ma chère et tendre « mamoune », en chair et en os.
Elle pleurait tellement que la dame lui a dit « c’est bon vous pouvez l’accompagner ». Finalement on parlera de filtrage léger. Mon papa lui n’a pas eu le droit de passer, faute de ne pas avoir assez pleurer peut-être. (Je rigole papa)

Au moment du passage des contrôles je suis passée sous l’arche et il s’est mis à biper. L’agent me demande de m’approcher pour un contrôle de poudre d’explosifs. (Okkkk super j’ai la tête d’une terroriste) Le trajet commence sur des chapeaux de roues.
Dans le premier avion c’était très spacieux il n’était pas plein. J’étais seule dans ma rangé je pouvais me coucher comme je voulais.
Le repas n’était pas succulent mais bon c’était déjà suffisant. (La quantité d’emballages plastiques était juste dingue, j’en avais mal au cœur)
Arrivée à Chicago avec 40 minutes d’avance, ce n’était vraiment pas de trop car je n’avais que 1h50 pour passer la douane enregistrer à nouveau mes bagages et trouver la porte d’embarquement. C’était donc un grand soulagement pour moi cette avance.
Pour sortir de l’avion j’ai voulu faire vite et tout de suite prendre mon bagage à main cependant, dans les Boeing de United-Airlines on ne peut pas sortir par l’arrière comme dans les petits Easy-Jet. J’ai donc dû attendre la fin de la file pour sortir. (Note à moi même: Attention, ne pas confondre vitesse et précipitation.)

Passage de douane Ok, puis j’ai trouvé le train pour rejoindre le bon terminal. En effet je suis arrivée au terminal cinq (International) et je suis repartie du terminal un. Autrement dit les deux opposés dans l’aéroport.
Terminal un rejoint, je ne voyais pas mon avion sur les panneaux d’affichages. Je décide donc d’aller dans le grand hall du terminal pour demander de l’aide. Les avions étaient affichés par ordre alphabétique ce qui veut dire que San Francisco n’était pas tout en haut. Heureusement une gentille dame a compris que j’étais complètement perdue. Elle m’a réimprimer mon billet d’avion, apparemment je ne devais pas avoir le bon. Nos principaux échanges étaient des sourires cachés derrière un masque. Elle ne devait pas comprendre mon anglais et je ne comprenais pas vraiment le sien, donc l’échange de sourires ça me convenait bien. Une chose est sûre c’est qu’elle m’a bien aidé.
Lorsque je suis passée aux contrôles à Chicago, j’ai dû enlever mes chaussures, mettre toutes mes affaires dans des paniers. En attendant mes affaires je voyais que mes paniers ne revenaient pas vers moi mais vers la zone de contrôle. Dans ma tête j’avais une petite voix qui me disait « Mais non ça vient aussi vers toi ne panique pas ». Non cette petite voix avait tout faux.
Premier panier, mon sac à dos. Dans le premier avion ils m’avaient donné de l’eau je l’avais donc gardé. Mauvaise idée, ils ont dépouillé mon sac pour au final juste me dire que je devais vider la bouteille isotherme et jeter la petite bouteille qu’ils m’avaient offerte auparavant. Le garde était très gentil il m’a tout expliqué et a repassé ma bouteille aux contrôles. (Je n’ai toujours pas compris pourquoi d’ailleurs) Disons vaut mieux trop que pas assez.
Second panier mon bagage à main et bingo direction le contrôle, « GREAT NEWS ». Cette fois une dame qui prend ma valise. Pour la décrire rapidement, je pouvais me cacher derrière elle environ trois fois en largeur et faire deux fois ma taille on ne me verrait toujours pas. Les seuls mots que j’arrivais à lui répondre étaient des timides « yes ». Sauf que je ne comprenais absolument pas ce qu’elle disait. Après lui avoir fait le code de mon cadenas elle a commencé à ouvrir ma valise et là, je priais: « Surtout n’ouvres pas le sachet, surtout n’ouvres pas le sachet ». Oui parce que j’ai mis mes habits dans des sachets que je pouvais compresser. Si elle les ouvrait j’étais « DEAD » pour refermer ma valise. Ouf elle ne l’a pas fait et elle n’a a priori rien trouvé de spécial à m’enlever. Je ne devais juste pas avoir la tête de l’emploi. Elle ne devait pas aimer les Françaises.
Maintenant direction la porte B16. Premier « restaurant » que je vois sur mon chemin, devinez …… Mc Donald, ce n’était donc pas un cliché le Fast-Food en Amérique.
Porte B16 trouvée. J’étais super contente j’avais de l’avance j’ai donc pris le temps d’aller aux toilettes, j’ai envoyé un message a ma Host Mum (la maman de ma famille américaine), je me suis débarbouillée un peu ça faisait quand même dix heures que je trainais entre les avions. Je suis sortie des toilettes direction un petit snack pour m’acheter une bouteille d’eau (Super écolo on vient de me les vider et moi j’en rachète). Ensuite je suis retournée m’asseoir à la porte d’embarquement quelques dix ou quinze minutes après. Là, je voulais informer ma famille et mes amis, (qui eux étaient tous derrière leur plus beau et long film jamais connu, le trajet de mes avions) que j’avais bien trouvé mon deuxième boeing. Sauf, SURPRISE je ne trouvais plus mon téléphone. Je me suis refait le file de mes dernières quinze minutes et j’ai compris que le dernier message envoyé était à ma Host Mum. Je ne sais pas par quel moyen je suis arrivée si vite aux toilettes sans que je ne déborde d’émotion non contrôlée, au contraire je suis restée zen (à ma façon bien sûr mais zen quand même).
Le toilette que j’avais emprunté était occupé. J’ai juste attendu en espérant que mon téléphone soit toujours là et par chance OUI. Il m’attendait tranquillement. J’avais l’impression d’avoir retrouvé mon chien qui s’était échappé dans un parc. Une belle « Elisade » ce moment.
Ça y est c’est le moment de rentrer dans le dernier avion direction San Francisco. Cette fois-ci l’avion était plein, c’était très inconfortable. Les prochaines cinq heures s’annonçaient TRÈS longues. Ce fût le cas bien évidement. Au dessus du Colorado il y a eu beaucoup de turbulences. J’avais envie de dormir mais à chaque fois, je me réveillais car quelqu’un passait dans l’aller ou bien parce qu’on se croyait dans le Silver Star. « SUUUUUUPER »
Arrivée à San Francisco, je suis sortie de l’avion, j’ai suivi les personnes me disant qu’elles allaient aussi chercher leurs valises. Je n’avais absolument plus la force de réfléchir ou de parler à quelqu’un pour demander quelque chose. C’était la facilité. Ma Host Mum m’a contacté elle m’attendait dehors avec sa fille. J’ai attendu ma valise pendant vraiment longtemps, je pense que c’était une des dernières à sortir, puis je suis allée à la rencontre de ma famille d’accueil. (Vous êtes au moment que j’attendais depuis plus de 6 mois)
Étant donné que j’ai eu le Covid la semaine avant mon arrivée j’ai pu retirer mon masque et je n’aurais pas besoin de faire des autos tests tous les matins de ma première semaine. C’est le seul point positif de ma semaine Covid. La maman m’avait apporté une bouteille d’eau et une pomme. J’avais un peu faim mais en même temps je n’arrivais pas à manger. (Détail inutile)
En arrivant j’ai rencontrer le papa puis le petit dernier de la famille. Ça y est je les avais tous rencontrer pour de vrai et plus derrière un écran.

Ensuite ils m’ont emmené dans la pièce qui m’est entièrement réservée. Je vous la présenterais dans les jours à venir. Je n’ai même pas touché mes valises. Une douche et au lit. Mais j’avais oublié à quel point l’être humain est bien fait. Vous savez l’horloge interne. Mon cerveau en plein milieu de la nuit ici, (Midi en France) était en forme, méga ambiance, concert de Rock pendant un Festival, c’était coton de se rendormir je vous le dis. (Et ça pendant au moins quatre jours)
Voilà vous savez tout sur mon périple pour arriver jusqu’à mon nouveau chez moi. Vous pourrez bientôt lire mes premiers jours au sein de ma nouvelle famille d’accueil.
Merci de m’avoir lu et j’ai hâte de vous raconter « la suite », mais d’abord il faut la vivre « la suite » ahaha .
XX SEE YOU SOON
Elisa DMNSCH